Comme il nous avait raconté la naissance et les transformations du Théâtre municipal, Antoine Wendling, mon arrière-arrière-grand-père décrit la place qui l’accueille : la place Broglie à Strasbourg. Une des plus grandes et des plus prestigieuses de la vieille ville, elle est entourée d’édifices officiels, d’immeubles prestigieux et chargés d’histoire. Antoine Wendling nous en dévoile l’aspect autour de 1870.
Les installations militaires
Tout le côté nord du Théâtre, de la rue de la Fonderie jusqu’au canal, était alors occupé par l’ancienne Fonderie royale, encore en activité, et l’École d’artillerie, fondée par Louis XIV. Antoine Wendling nous en raconte les transformations, notamment celle du Offiziers Kasino installé par les Allemands, devenu de nos jours Mess des officiers.
En face, c’est l’ancien hôtel Gayot, puis des Deux-Ponts, qui est devenu résidence du gouverneur militaire.
Les édifices municipaux
On pense bien sûr au somptueux hôtel d’Hanau-Lichtenberg, devenu Hôtel de Ville après la Révolution. Mais on explore aussi les vicissitudes de cet étonnant bâtiment que fut le Grenier d’abondance, sur le Petit Broglie. Il n’en reste qu’un segment, témoin de l’architecture ancienne de la cité.
Le lourd bilan de 1870
Antoine Wendling a vécu « en direct » les terribles bombardements prussiens de 1870. Lui-même artilleur dans la Garde nationale sédentaire, il a pu constater les terribles dégâts occasionnés près de la rue du Dôme. Il raconte ses souvenirs de l’hôtel de Turckheim disparu, ou encore de l’éphémère maison Scheidecker.
Les immeubles Roederer
Comme architecte, il assiste avec intérêt et une certaine admiration à la construction de grands immeubles. Le Crédit foncier d’Alsace-Lorraine, notamment, commande un vaste édifice haussmannien à Édouard Roederer. Nous le connaissons toujours, aussi bien que l’immeuble Rhin et Moselle en face, du même architecte.
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