Il a effleuré les Jeux de la IIe Olympiade lors de sa visite de l’Exposition Universelle de 1900 à Paris. Mon trisaïeul Antoine Wendling raconte la naissance du concept de « sport » dans l’Alsace annexée. Par-delà la patriotique gymnastique, il montre l’avènement de nouvelles disciplines et l’engouement naissant pour la performance.
Les « Jeux Olympiques » de 1900
Antoine Wendling commence par évoquer les Jeux de la IIe Olympiade. Ils eurent lieu à Paris, en même temps que l’Exposition Universelle. Les innombrables épreuves se sont chevauchées avec les évènements de l’Exposition, ce qui a rendu l’ensemble un peu illisible. Les disciplines exotiques, comme la pêche à la ligne ou le tir au canon, interrogent sur la notion de « sport ».
La gymnastique germanique
Pour l’architecte strasbourgeois, la sacro-sainte gymnastique, le Turnen, a trop de relents nationalistes. Tout bon Allemand doit chanter, tirer et faire de la gymnastique. Et ce francophile convaincu ne cache pas son aversion pour ce type de pratiques unificatrices. Mais il en note le développement à Strasbourg.
Randonner et rouler
Parmi les grandes nouveautés, Antoine Wendling note la promotion des activités de plein air. Les autorités les encouragent, dans le grand mouvement hygiéniste de l’époque. Les Alsaciens n’ont pas besoin de prescriptions pour aimer marcher. C’est dans leurs habitudes.
Par contre, l’avènement et le succès du cyclisme sont des nouveautés. Elles passent par la construction de pistes et la fondation de clubs puissants et nombreux.
Nager et ramer
Mon trisaïeul note que les joies de l’eau, déjà bien présentes au travers de bains populaires, prennent une dimension sportive. Il en va de même pour le canotage, fort répandu dans une ville traversée de cours d’eau. Mais la naissance de nombreux clubs d’aviron atteste, là aussi, de cet esprit nouveau qui recherche performance et compétition.
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