Le Vieux-Marché-aux-Vins d’Antoine Wendling

Deux articles sont cette fois nécessaires à mon arrière-arrière-grand-père pour raconter son Vieux-Marché-aux-Vins, cette rue si importante de Strasbourg, de Saint-Pierre-le-Vieux à la place de l’Homme de Fer. Cette artère lui est particulièrement chère : il l’a habitée avec sa famille de 1878 à 1880. Mais il l’a vue évoluer, se métamorphoser et, parfois, souffrir.

Un lieu de commerce

Depuis des temps reculé, les vignerons négociaient leur production à cet endroit. D’innombrables commerces ont pris leur suite et l’aspect marchand de la rue ne s’est jamais démenti jusqu’à nos jours. Depuis les vieux négociants en meubles jusqu’au très moderne « Au Bon Marché » ou encore aux immenses magasins Thietz, Antoine Wendling ne fait découvrir l’animation incessante du Vieux-Marché-aux-Vins.

Des disparitions regrettables

Vieux-Marché-aux-Vins - Hôtel de Neuwiller
L’hôtel de Neuwiller

En architecte soucieux de l’héritage des maîtres passés, Antoine Wendling déplore la destruction du fabuleux hôtel de Neuwiller, remplacé par un austère et gigantesque immeuble commercial. Ou encore la disparition de la maison Martenot, victime avec d’autres des bombardements de 1944.

Des constructions de prestige

Il jette aussi un oeil critique, tantôt admiratif, tantôt ironique, sur les nombreux édifices de prestiges construits autour de 1900. Ils sont caractéristiques de l’architecture wilhelmienne, explorant le néo-baroque comme les influences de la Renaissance allemande, les marqueurs régionaux et les importations plus lointaines. On sent malgré tout sa préférence pour le classicisme de certains édifices plus sobres.

Strasbourg - 24 rue du Vieux-Marché-aux-Vins
24 rue du Vieux-Marché-aux-Vins

Des audaces révolutionnaires

Strasbourg - 34 Vieux-Marché-aux-Vins -
34 rue du Vieux-Marché-aux-Vins

Antoine Wendling exprime aussi sa surprise et une certaine admiration devant l’éclosion de styles nouveaux, comme ce cinéma Art Déco avant l’heure. Notre modernité a heureusement su le préserver. Auguste Wendling, le fils d’Antoine, sera enthousiasmé par ce nouveau style qu’il exploitera lui-même dans l’une ou l’autre de ses constructions.

C’est un Vieux-Marché-aux-Vins vivant qu’Antoine Wendling nous présente. Celui de 1880 et du foisonnement d’une ville en ébullition. A découvrir !

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