Il s’agit d’un article écrit à trois voix. Mon arrière-arrière grand-père, l’architecte Antoine Wendling y raconte les origines du couvent Sainte-Madeleine de Strasbourg. Sa fille Marie, mon arrière-grand-mère nous partage l’étrange songe qu’elle a fait la nuit de 1904 où un terrible incendie le ravagea. Et son frère Auguste, lui aussi architecte, évoque l’expertise des dégâts et les travaux de reconstruction.
Le couvent Sainte-Madeleine
Grand-papa Antoine parle de ce vénérable couvent destiné, à l’origine, aux filles repenties. Son installation à la Krutenau, à l’abri des remparts de la ville, date du XVe siècle. L’église ressemble un peu à celle de Saint-Jean, avec ce clocheton caractéristiques des églises non-paroissiales.
Les bâtiment conventuels, rachetés par la ville en 1835, serviront alors d’orphelinat. Juste à côté, on construit l’école Sainte-Madeleine, quelques mois avant le siège de 1870.
Le songe de Kandersteg
Mon arrière grand-mère, Marie Muller-Wendling, parle alors de ce curieux songe qu’elle fit dans la nuit du 5 au 6 août 1904, tandis qu’elle et sa famille étaient en vacances à Kandersteg, en Suisse… Je vous laisse le découvrir dans l’article original. Suspens !
La résurrection de Sainte-Madeleine
Enfin, son frère Auguste Wendling, chargé de l’expertise des dégâts de l’incendie, nous en montre des images.
Il raconte ensuite les péripéties de la reconstruction, les innombrables projets soumis par les architectes, la stratégie finalement choisie pour sauvegarder le choeur de l’ancienne église…
Il détaille le décor intérieur choisi par l’architecte Fritz Beblo, auquel nous devons aussi les Bains municipaux par exemple.
Et, hélas, on apprend les terribles mutilations encore subies par cette pauvre église lors des bombardements de 1944.
Pour découvrir l’intégralité de ce passionnant récit et les dizaines d’illustrations historiques qui l’accompagnent, il suffit de suivre ce lien :
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