Cette fois, Antoine Wendling, architecte de la fin du 19e siècle, dialogue avec son arrière-petite-fille qui a vu Strasbourg bombardée en 1944. Il lui raconte les édifices dont elle ne voit plus que les ruines. Lui qui a vécu les bombes de 1870 ne peut que comprendre Nicole.
Les bombardements américains de 1944
Les deux plus gros bombardements de la ville ont eu lieu le 11 août et le 25 septembre 1944. Les bombes américaines ont pulvérisé de nombreux bâtiments. Plus grave, près de 800 personnes ont perdu la vie. Nicole, l’arrière-petite-fille d’Antoine, avait 17 ans. Son bisaïeul peut lui raconter les bâtiments que ne sont plus que ruines sous ses yeux.
Strasbourg bombardée le 11 août 1944
Tout près de la maison construite par Antoine et où vit Nicole, les bombes ont pulvérisé une bonne partie de la rue du Noyer, modifiant à jamais la configuration de l’endroit. Nicole et Antoine évoquent ainsi la fameux « Rocher de Sapin », remplacé de nos jours par une marque de vêtements japonaise.
Le secteur de la place Gutenberg, cher à l’histoire familiale à plus d’un titre, a aussi été sévèrement touché. Les ruines jonchent la place Gutenberg, autant que la rue des Grandes Arcades ou celle du Marché-aux-Grains.
Strasbourg bombardée le 25 septembre 1944
C’est le plus gros bombardement subi par la ville au cours de la deuxième Guerre mondiale. Les dégâts sont considérables. Une fois de plus, ils touchent la proximité de la maison familiale : l’église Saint-Jean, les quais de Paris et Desaix.
L’église Saint-Étienne est en partie ruinée, comme de nombreux bâtiments du côté des Bateliers. Plus loin, Nicole évoque aussi les alentours de la villa de son oncle René, le petit-fils d’Antoine, allée de la Robertsau.
Reconstruire après les bombardements
Antoine et Nicole n’évoquent pas les reconstructions, faites parfois dans l’urgence. Certaines d’entre elles pourraient être sujettes à controverses… Alors ils proposent juste de tester vos connaissances dans un questionnaire à retrouver ici :
Que puis-je vous aider à écrire ?
Laisser un commentaire